Les 5 plus beaux villages de Lozère

Auteur : Benjamin · Publié le : 16/07/2025 · Mis à jour le : 16/07/2025

Ce territoire montagneux entre Cévennes, Aubrac et Grands Causses, abrite de magnifiques villages dont les origines remontent

1. La Garde-Guérin

La Garde-Guérin, Prévenchères (48)

Aujourd’hui rattaché à la commune de Prévenchères, La Garde-Guérin vous accueille à moins de deux kilomètres du lac de Villefort. Cette petite cité médiévale est labellisée Les Plus Beaux Villages de France et abrite un patrimoine historique exceptionnel.

Située sur le Chemin de Régordane, une voie de communication essentielle, La Garde-Guérin a prospéré au Moyen Âge. Son emplacement stratégique en fait un lieu convoité, protégé par un château fort dont subsistent une grande partie des remparts et une magnifique tour carrée. La petite église Saint-Michel d’architecture romane abrite une statue de saint-Michel : j’aime beaucoup son architecture dépouillée.

Le village présente une belle harmonie architectural, et les maisons en pierre aux toits de lauzes se fondent dans le décor minéral de la vallée du Chassezac.

Crédit Photo : Anthony Morel – Wikimédia Commons (CC BY-SA 4.0)

2. Le Malzieu-Ville

Capdenac-le-Haut (46)

Au coeur de l’ancienne contrée du Gévaudan, connue pour sa bête mystérieuse et terrible, Le Malzieu-Ville est une cité paisible et touristique labellisée Les Plus Beaux Villages de France.

Au Moyen Âge, Le Malzieu-Ville était fortifiée par des remparts et protégée par un château. Seule la  tour de Baude témoigne de la puissance de ces fortifications. Autre tour encore debout, le beffroi, aujourd’hui appelée également tour de l’horloge, servait jadis de prison.

Mais Le Malzieu-Ville est surtot connue pour sa collégiale Saint-Hippolyte du Malzieu, un édifice imposant de style roman dont la construction a commencé au XIIe siècle.

Je vous invite également à vous promener à votre aise dans le village, qui compte de belles places et des maisons anciennes. J’aime beaucoup la place de la Vierge, et je trouve que la Maison Lestang, construite au XVIIe siècle, possède beaucoup de cachet.

Crédit Photo : Regissierra – Wikimédia Commons (CC BY-SA 3.0)

3. Marjevols

Marjevols

La cité de Marjevols vous invite à une halte touristique et culturelle au coeur de l’ancienne province sauvage du Gévaudan.

Ce territoire est occupé depuis très longtemps, comme en témoigne le site mégalithique du plateau de Poujoulet.

Vous pouvez pénétrer dans Marjevols en franchissant l’une des trois portes fortifiées. La porte de Soubeyran, flanquée de ses deux tours, est la plus impressionnante : elle abrite entre ses murs un musée archéologique. Vous aimerez également franchir la porte de Chanelles elle aussi massive, et la porte du Thérond, qui possède à mon avis un petit air de conte de fées.

En bordure du centre historique, la collégiale Notre-Dame-de-la-Carce de Marvejols témoigne de l’art roman. Rattachée jadis à l’ordre de Saint-Benoît, elle a été construite au XIIe siècle.

Une statue en bronze de la Bête du Gévaudan réalisée en 1958 par Emmanuel Auricoste peut être admirée à la sortie de la ville.

Crédit Photo : Jmp48 – Wikimédia Commons (CC BY-SA 4.0)

4. Quézac

Quézac

Vous connaissez probablement le nom de Quézac, et c’est normal. C’est ici que jaillit une source mise en bouteille, et autour de laquelle est née une légende (à des fins de marketing, j’en ai bien peur).

Mais ce petit village des gorges du Tarn possède également beaucoup de charme, avec ses maisons en pierres plusieurs fois centenaires. Vous tomberez aussi sous le charme du sanctuaire Notre-Dame-de-Quézac, dont les murs et les voûtes sont entièrement recouvertes de peintures et de fresques : il y a un côté naïf et particulièrement touchant.

Crédit Photo : Krzysztof Golik – Wikimédia Commons (CC BY-SA 4.0)

5. Sainte-Enimie

Sainte-Enimie

La légende rattache cette citée, labellisée Les Plus Beaux Villages de France, à une princesse mérovingienne du VIIe siècle canonisée par l’Écosse. Une bourgade s’est développée sur l’emplacement d’une source réputée miraculeuse, qui aurait guéri Énimie (la princesse devenue sainte) de la lèpre : un monastère bénédictin y est fondé en 951, et la région connait la prospérité.

Je vous invite à découvrir Sainte-Enimie en vous promenant au hasard : le village abrite des maisons de toute beauté, des placettes secrètes et des ruelles pittoresques. Votre promenade vous mènera jusqu’à l’église Notre-Dame-du-Gourg. du XIVe siècle, qui abrite des statues de bois et de pierre des XIIe et XVe siècles, ainsi que de la céramique retraçant la vie d’Énimie.

Vous devez également monter jusqu’à l’ermitage de Sainte Enimie, aménagé autour d’une grotte et lieu de pèlerinage, et emprunter le sentier qui mène à la source miraculeuse de la Burle.

PS : à environ 6 kilomètres de Sainte-Enimie, sur la route de Quézac, consacrez une visite à Castelbouc, un magnifique village troglodytique sur la rive gauche du Tarn. Les ruines du château abritent une légende qui date des Croisades.

Crédit Photo : MOSSOT – Wikimédia Commons (CC BY-SA 4.0)

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