Fortune de France a donné son nom à une excellente fresque historique, écrite pendant plusieurs décennies par le romancier français Robert Merle.

L’histoire de Fortune de France

Jean de Siorac et Jean de Sauveterre, deux farouches soldats au service du roi, ont été remarqués pour leurs talents militaires et leur bravoure. Ils ont été anoblis tous deux et élevés au rang d’Écuyer, premier grade dans la hiérarchie de la noblesse. Les deux hommes, frères d’armes, sont inséparables. Ils s’adoptent mutuellement, se désignant sous le terme de « frérèche », et achètent un domaine dans le Périgord, près de la ville de Sarlat. Bien que partisan de la religion réformée, Jean de Siorac épouse une noble catholique de la région, qui lui donnera deux fils, dont le narrateur Pierre de Siorac. En tant que cadet, il ne pourra pas hériter du domaine, et son père le destine aux arts de la médecine. Il grandit aux côtés de son demi-frère Samson, né d’une union illégitime entre Jean de Siorac et une domestique.

Les deux Jean auront fort à faire pour se faire accepter de leurs voisins et asseoir leur prospérité. Pour ce faire, ils s’entoureront de gens compétents, qui leur sont totalement dévoués, comme Miroul, jeune larron forcé au vol par la famine. Le récit de ce premier tome prend fin avec le départ de Pierre et Samson, accompagnés par le fidèle Miroul, pour la bonne ville de Montpellier réputée pour son académie de médecine.

Situer Fortune de France dans l’histoire de France : le tome premier de la saga commence en l’an 1547, guère avant la mort de François Ier. Il prend fin en 1565

Les autres livres de la saga

Fortune de France est le premier tome de la saga qui en compte treize en tout.