Le mandarin blanc, de Jacques Baudouin

Le mandarin blanc est un roman qui se déroule dans la Chine des XVIIème et XVIIIème siècles.

L’histoire du mandarin blanc

Teodorico Pedrini avait une destinée toute tracée dans la musique. Né en 1671, il s’est imposé comme un compositeur et un joueur de clavecin de grand talent. Mais voilà que sa vie change du tout au tout quand le pape Clément XI lui confie la difficile et illustre tâche de convertir à la foi catholique l’empereur Kangxi, le Fils du Ciel. Pzrti en 1702 et près une odyssée riche en péripéties, il finit par débarquer en 1711 à Pékin. Musicien, et missionnaire, Teodorico prend sur place le nom chinois de Te Li-Ko. S’il s’attache à accomplir son étonnante mission, il découvre aussi les joies de la concupiscence avec Yao Niang, qui fait de lui un père. Mais il vit aussi des moments difficiles, marqués par le deuil et la douleur. Teodorico Pedrini s’initie aussi à la philosophie taoïste, qui apporte aux Chinois cette sérénité et cette capacité à prendre du recul qui les caractérisent.

Pourquoi faut-il le lire ?

Les mélomanes connaissent Teodorico Pedrini pour son oeuvre musicale, éblouissante et révélatrice d’un homme où le génie côtoie la sensibilité.

Sous la plume de Jacques Baudouin, l’histoire de la vie de Teodorico Pedrini reprend vie. Le mandarin blanc est un livre émouvant, dont le rythme effréné n’empêche pas de s’intéresser avec justesse et acuité à la personnalité de cet homme impressionnant et de cet artiste incontournable de son temps.