Avec Yeshoua, au nom du fils, l’auteur Chloé Dubreuil essaie de concilier tradition religieuse et Histoire. Comment Jésus nous raconterait son chemin de vie s’il pouvait se confier à un lecteur à la première personne ?

L’histoire de Yeshoua, au nom du fils

Jésus est certainement le personnage historique sur lequel on a le plus écrit et parlé, et certainement celui à qui on a attribué le plus de paroles et de messages. Yeshoua, ici, prend la parole pour raconter son existence, ses quelques trente-cinq printemps de vie qui ont bouleversé toutes les civilisations mondiales.

Il aborde avec poésie et philosophie son enfance, les évènements marquants que nous ont relaté les apôtres, de l’enseignement du Temple aux noces de Cana, de la traversée du désert à la crucifixion et la passion.

Pourquoi faut-il le lire ?

« Le désert me broie le cœur, je ne sais pas si j’en reviendrai… »

Cette phrase, peut-être, pourrait résumer l’esprit du livre. On y découvre un homme de foi, habité par son message et construisant sur ses doutes la force poursuivre son chemin de vérité. La dimension, nouvelle, offre une vision surprenant des épisodes de son ministère et des miracles qui s’y rattachent.

Yeshoua, au nom du fils, forcément polémique, ne séduira peut-être pas les croyants en quête d’une certaine orthodoxie. Mais, reposant sur des recherches solides, qui ont duré trois ans, il offre un regard neuf et profond sur la genèse de cette grande religion dont plusieurs milliards de personnes se revendiquent encore, en 2012.