Les enquêtes d’Erwin le Saxon sont une série de romans de Marc Paillet, qui appartiennent au genre du polar historique.

Les enquêtes d’Erwin le Saxon : contexte historique

Marc Paillet, dans son cycle, invite le lecteur à suivre différentes enquêtes menées par deux envoyés de Charlemagne, des missi dominici pour reprendre le terme alors en vigueur. Erwin, abbé cultivé d’origine saconne, et Childebrand, noble d’origine germanique, doivent au cours de leurs voyages aux quatre coins du vaste empire résoudre différentes énigmes policières qui se présentent à eux. Au plaisir de suivre une énigme policière digne des plus grands polars se juxtapose l’exotisme des lieux, avec la découverte d’une civilisation carolingienne souvent peu connue, encore imprégnée de romanité tout en ayant déjà un pied dans une féodalité toute médiévale. Les lieux et les cultures évoqués dans les différents livres de la série permettent d’aller à la rencontre de régions très différentes, des redoutables vikings du nord aux ruelles tortueuses des villes maures.

Les différents livres de la collection

Les enquêtes d’Erwin le Saxon sont regroupées en huit livres différents.

Le poignard et le poison : alors qu’Edwin participe à un banquet réunissant toute la noblesse d’Autun et des alentours, un jeune homme, Alaric, qui s’est absenté quelques minutes, est retrouvé mort…

La salamandre : quand, en l’an 800, Erwin rallie Lyon pour préparer la venue de son roi, bientôt empereur, il est confronté au meurtre d’un maréchal des écuries royales. S’agit-il d’un sordide, mais somme toute, banal meurtre, où Erwin est-il en présence d’un complot visant son suzerain lui-même ?

Le sabre du Calife : en 802, Edwin est envoyé pour mission diplomatique auprès du calife Haroun al-Rachid, avec charge d’évaluer la puissance réelle de son royaume et de nouer des relations cordiales. Pour cela, Charlemagne confie à Edwin un magnifique sabre, finement ouvragé et orné de pierreries, à  remettre au monarque. Mais, guère après son débarquement, la délégation est attaquée par des Bédouins et se voit dérober le précieux présent. Qui a intérêt à faire échouer cette mission ? Le sabre pourra-t-il être retrouvé ?

Le gué du diable : Une rancoeur ancienne attise les tensions entre les familles Nibelung et Gérolds, à propos de funestes évènements qui se sont déroulés au lieu-dit du Gué du diable. Afin de rétablir la concorde et d’éviter une guerre sanglante, Erwin va devoir dénouer les fils inextricables qui entourent cette affaire de brouillard.

Le spectre de la nouvelle lune : au coeur du Berry, une mystérieuse insurrection couve. Des femmes sont régulièrement retrouvées au coeur des marais, noyées. Ont-elles été assassinées ? Et si c’est le cas, à qui profite le crime ? Se livre-t-on réellement, de nuit, à des célébrations païennes ? Erwin est chargé par Charlemagne de ramener la concorde dans cette province mystérieuse et sauvage, peu encline à obéir à l’autorité impériale.

Le secret de la femme en bleu : En avril 805, la santé de Charlemagne est au coeur de toutes les préoccupations et stimule toutes les ambitions. Les troubles commencent à apparaître, des crimes sont perpétrés et un trésor est même dérobé dans une résidence de l’empereur. Erwin mène l’enquête, pour tenter de démêler cet écheveau d’ambitions et de rancœurs qui déchire la cour.

Les vikings aux bracelets d’or : Pour sa septième enquête, Erwin est envoyé en mission au Danemark. Il y rencontre le peuple viking, qui ne ressemble en rien aux féroces guerriers arborant des casques à cornes et des haches à double tranchant.

Les noyées du grau de Narbonne : à Narbonne, au début de l’automne, vient d’être retrouvé dans le grau un corps, pieds et mains liés. Il s’agit d’une dame issue d’une famille influente de la région. Dorémus, l’aide d’Erwin, est requis pour mener l’enquête. Mais, ne pouvant résoudre l’énigme qui lui est soumise, il en appelle à son maître.