Quo vadis, d’Henryk Sienkiewicz

Un roman historique du XIXème siècle sur l’Antiquité ? Prix Nobel de littérature ? Vous en rêviez, Henryk Sienkiewicz l’a fait avec Quo Vadis.

L’histoire de Quo Vadis

Au premier siècle, la communauté chrétienne est encore peu nombreuse dans l’Empire Romain. Sous le règne de Néron, ils ont même eu à subir de terribles persécutions qui ont coûté de nombreuses vies. Callina, que l’on surnomme aussi Lygie, est une jeune femme acquise à la foi chrétienne. Marcus Vinicius un patricien, noble romain et garant du pouvoir impérial et de la tradition.

Mais Néron règne en tyran sur l’Empire romain. Après l’incendie de Rome, qu’il aurait lui-même allumé, l’empereur accuse les chrétiens et mène de terribles persécutions. Callina va-t-elle se retrouver prise au piège des exactions du despote ? Marcus Vinicius peut-il sauver la femme qu’il aime d’une mort terrible ?

Titre : Quo vadis ?
Auteur : Henryk Sienkiewicz 


Format : Poche
Pages : 703
ISBN-13 : 978-2253160779
Editeur : Le Livre de Poche

Pourquoi faut-il le lire ?

Pour comprendre la portée d’un livre comme Quo Vadis, il faut se replacer dans le contexte historique de son écriture. Henryk Sienkiewicz a utilisé le miroir de l’Histoire pour dénoncer la situation vécue par la Pologne, alors assujettie à l’autorité des tsars de Russie. Henryk Sienkiewicz s’est aussi engagé politiquement, et a participé à des réunions de la résistance polonaise à Rome.

Quo Vadis fait également référence à l’écrivain romain Pétrone, qui aurait selon la tradition involontairement suggéré à Néron d’incendier la ville de Rome.

Quo vadis domine, la légende historique

Le titre, Quo Vadis, fait allusion à une légende médiévale du XIIIème siècle, à propos du martyre de Saint Pierre. Tandis que Saint-Pierre s’apprêtait à fuir Rome et la croix qui l’y attendait, il aurait vu le Christ sur la via Appia. Il lui aurait alors demandé où il allait. Quo vadis, domine ? Le Christ lui répondit qu’il se rendait à Rome poue se faire crucifier une seconde fois. Pierre, comprenant qu’il ne pouvait pas fuir son destin une seconde fois.