À travers son roman Alexandre le Grand, le roi malade, Jean-Claude Aubert nous offre un regard neuf sur ce grand personnage.

L’histoire d’Alexandre le Grand, le roi malade

Les progrès de la médecine moderne nous permettent de mieux comprendre l’état de santé, physique ou mentale, de certains grands personnages pour lesquels l’Histoire nous a légué de nombreux témoignages.

Alexandre le Grand était un homme cruel, qui a grandi dans une famille dont les membres ont tous fait preuve d’un caractère particulièrement affirmé, pour ne pas dire emporté. Il n’a pas hésité à exécuter ceux qui prenaient le risque de s’opposer à lui ou de le critiquer trop ouvertement. Mais cette inclination à l’autoritarisme et à la violence trouve-t-elle une source dans son environnement familial et son éducation ? Ou doit-on plutôt y voir les manifestations d’une pathologie sous-jacente plus grave encore ?

Jusqu’à présent, les historiens se sont accordés pour attribuer la mort du conquérant à la malaria ou à un empoisonnement. Il n’avait que trente-trois ans, et cette mort brutale étonne toujours. Et si la vérité était toute autre ?

Pourquoi faut-il le lire ?

Jean-Claude Aubert se livre à une vérité enquête digne des plus haletant polars. Tout y est : un mystère, et des indices, comme cette tête penchée du roi dont parle Plutarque et que Lysippe a immortalisé par la gravure.

Alexandre le Grand, le roi malade, est plus qu’un simple roman historique, mais un véritable roman policier, construit avec rigueur et dont l’intrigue est menée de main de maître.