L’anatomiste, de Federico Andahazi

L’anatomiste, de Federico Andahazi, est l’histoire vraie de Matteo Colomb, universitaire à Padoue au XVIème siècle et esprit visionnaire.

L’histoire de L’anatomiste de Federico Andahazi

Au XVIème siècle, les choses relatives au sexe étaient encore tabous, et encore plus celles qui touchaient au plaisir de la femme. Mateo Colomb était un conférencier respecté de l’Université de Padoue, maître es anatomie. Mais, homme visionnaire, précurseur en bien des domaines, Mateo l’anatomiste n’en demeurait pas moins un homme, prompt à l’amour et aux plaisirs de la chair. Il tomba éperdument amoureux d’une prostituée de luxe, Monia Sofia, qui l’entraîna dans un tourbillon de plaisirs concupiscents.

Si l’homme fut comblé, l’anatomiste s’intéressa aux arcanes de la jouissance féminine et découvrit qu’un petit organe, invisible au commun des mortels et confiné au coeur de l’intimité de ses dames et demoiselles, provoquait chez elles un bonheur immense, une jouissance presque absolue. Pour lui, l’Amor Veneris, le nom qu’il donne au clitoris, tient la femme son exquis empire. De tels propos lui vaudront, à une époque où les tensions religieuses exacerbent la combativité de l’Inquisition, un procès pour hérésie….

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Pourquoi faut-il le lire ?

L’anatomiste est le premier roman de Federico Andahazi. À sa sortie, au XXème siècle, il provoqua un tollé dans une frange conservatrice de la population qui y voyait un livre amoral, encensant les plaisirs de la chair au détriment de l’esprit. Primé, le livre se vit ensuite destituer de son titre.

Il n’en demeure pas moins un roman envoûtant, qui nous fait plonger dans un monde en pleine ébullition, écartelé entre une morale pudibonde et un extraordinaire élan vers la connaissance et la liberté.